Gérer la douleur | Anthony HALIMI

Traitez-vous de la même façon la lombalgie chronique ou la fibromyalgie ? Les douleurs chroniques ou aiguës ? Et si ce n’était pas l’étiquette apposée à ces patients dont il fallait s’occuper mais les facteurs présents pouvant contribuer à leur douleur ?

À l’issue de cette formation, le professionnel sera en mesure d’avoir une vue d’ensemble sur les connaissances et théories qui gouvernent aujourd’hui notre compréhension de la douleur.

Il sera capable d’élaborer une prise en charge de la douleur patient-centrée. Pour ce faire, il apprendra à repérer quand référer le patient en cas de pathologie grave (ex : pathologie neurologique s’aggravant, déficit en vitamine B12,…), de pathologie rare (ex : syndrome d’Ehlers-Danlos…), de pathologie psychiatrique…

Il acquérira un raisonnement clinique lui permettant de s’adapter aux différentes dysfonctions du système sensoriel et de la douleur impliquées. Pour son traitement, il intègrera des outils qu’il maîtrise déjà comme l’exercice thérapeutique et la thérapie manuelle et découvrira de nouveaux outils tels que de l’imagerie motrice et divers aspects communicationnels.

La communication nouvellement maîtrisée permettra de savoir mener l’anamnèse afin d’identifier les facteurs biologiques, psychologiques et sociaux en jeu dans la symptomatologie.

Elle assurera également la création d’effets contextuels positifs par la sélection de certains mots jugés comme ayant moins d’effet nocebo. Enfin elle permettra l’initiation de nouveaux comportements salutaires tels que la pratique d’une activité physique par des discours empruntés au questionnement socratique, l’entretien motivationnel et l’entretien épistémique.